BOGOTA TA VILLE

BOGOTA TA VILLE

LIBEREZ CLARA et EMMANUEL

CLARA QUE TRES VITE TU RETROUVES CE SOURIRE

mardi 12 juin 2007

Clara,


La nuit est tombée ici en France.
Je pense à toi. Où es-tu ? Fin d'après-midi en Colombie.
Une journée de plus se termine, un jour si long encore pour toi, sans doute.
Journée à marcher, à penser, à souffrir, à trembler.
Jour dans ta nuit immense.
Vois-tu au moins le ciel ? Un rayon de soleil ?
As-tu froid ? As-tu chaud ? As-tu faim?
Il fait certainement froid dans ton coeur.
Il fait chaud de tant de douleurs.
Il fait faim de plus d'amour et d'amitié.
Ô Clara, ma soeur du bout du monde, du monde de l'inhumain,
du monde de la peur, du monde de la jungle,
quand verras-tu enfin de nouveau le ciel ?
Quand te réchaufferas-tu dans les bras de ton petit garçon?
Quand seras-tu de nouveau à la table de l'amour et de l'amitié?

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Une feuille, une page

Une feuille, une page
Même la nature pleure l'inhumanité de l'homme