BOGOTA TA VILLE

BOGOTA TA VILLE

LIBEREZ CLARA et EMMANUEL

CLARA QUE TRES VITE TU RETROUVES CE SOURIRE

dimanche 17 juin 2007

CLARITA, LA RENCONTRE

Clara,

Je t’ai raconté dans ma première lettre comment j’avais fait ta connaissance.

J’ai continué mon combat pour toi.

Ma plus grande victoire fût qu’une grande ville française te nomme citoyenne d’honneur et affiche ton portrait sur le mur de leur mairie.C’est la première ville qui je crois, mettait ton portrait à l’honneur à côté de celui d’Ingrid. Quelle fierté m’a envahie ce jour-là. Je pensais surtout à ta maman en voyant ton visage sur cette façade. Aussitôt je lui ai envoyé les photos de cette manifestation.

Je ne sais pas si je t’ai dit que je correspondais avec ton admirable mère. Je ne me souviens plus comment je me suis procurée son adresse email. Par Armand je suppose. Armand est le président des comités internationaux des comités de soutien.

A intervalles plus ou moins réguliers nous nous écrivons. Je la soutiens comme je peux dans son immense solitude. Puis le temps faisant, nos liens se sont renforcés.

En février 2006, pour ce terrible quatrième anniversaire de votre séquestration, j’ai tenu à me rendre à Bogota. Je voulais tant être aux côtés de ta maman pour ce jour.

Tu imagines mon émotion en mettant mes pieds sur le sol de Colombie. Si proche et si loin de toi.

Le 23 février une immense manifestation eue lieue sur la plazza Bolivar. Je suis arrivée tôt sur cette place magnifique. J’étais pratiquement la seule, quelques personnes installaient le podium pour le concert.

Puis la foule arriva. Les familles des otages se trouvaient à la mairie. Mais je n’ai pu y avoir accès. J’étais tellement impatiente de rencontrer ta maman, bien sûr au courant de ma venue.

Avec panneaux, pancartes, photos, ils sont tous arrivés. Impressionnant. Ils sont tous montés sur l’estrade. Bouleversant.

Hélas pas de Clarita ! Yolanda était là. Je me renseigne sur ta maman, on me dit ‘ elle ne vient pas, elle est fatiguée !’. Déception immense. La verrais-je ?

Les témoignages se succèdent au micro. Yolanda prend la parole, elle est très applaudie. Puis ils laissent tous leurs places pour le concert qui doit se prolonger tard dans la nuit. Je fonce derrière le podium pour saluer la maman d’Ingrid. Je l’embrasse. Puis, puis soudain, j’entends mon prénom….ta maman est là devant moi…je me précipite dans ses bras…Emotion immense, des larmes sur mon visage s’écoulent.

Un traducteur propose de nous servir d’interprète. Ben oui désolée, mon espagnol est médiocre. Sa première phrase me transperce le cœur ‘ Quand deux amies se rencontrent il n’y a plus qu’une seule âme’. Nous discutons un peu. Elle me dit qu’elle est très heureuse de me rencontrer, me dit que quand tu reviendras qu’il faudra absolument que l’on se rencontre. Je lui remets les présents apportés de France. Elle me propose de l’accompagner dans les jardins de la mairie. Les familles des otages sont là interviewées par Radio Caracol.Nous y passons un moment, la nuit est tombée. Moment fort, précieux, gravé au fond de mon cœur. Elle me donne son numéro de téléphone, le tien…son adresse, la tienne…Me propose de venir lui rendre visite. Puis Yolanda vient la chercher. Nous nous séparons, je lui promets d’aller la voir.

Je rentre chez mes hôtes, le cœur et l’esprit pleins de toutes ces émotions.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Amiga nuestra , amiga de Colombia !! recibe mi abrzo cálido . Gracias por tu solidaridad de corazón te lo digo .


Te agrego a mis linsk .

Paz/

Anonyme a dit…

Tu dame tu correo y trataré de enviarte la canción .

Paz/

Une feuille, une page

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Même la nature pleure l'inhumanité de l'homme