BOGOTA TA VILLE

BOGOTA TA VILLE

LIBEREZ CLARA et EMMANUEL

CLARA QUE TRES VITE TU RETROUVES CE SOURIRE

mardi 26 juin 2007

DERNIER JOUR AVEC CLARITA

Clara,

Le lendemain, samedi 25 février, je téléphone à Clarita pour savoir
si je peux venir déjeuner avec elle, elle en est très heureuse.
Ma peur de la veille avec le taxi a été si forte que je prends le transmilenio.
J’arrive à 11H30.
Clarita est encore en pyjama et a déjà préparé le repas.
Herman, ton frère qui est présent, n’est pas bien et va s’allonger.
Je suis encore très émue de me retrouvée dans ton appartement.
Clarita va à la salle de bain. Pendant son absence, je me suis permise de jeter un coup d’œil sur tes innombrables livres rangés dans ta bibliothèque. Soudain, coup au cœur, sur un rayonnage ‘ La rage au cœur’ d’Ingrid…en français…Peut-être connais-tu le français, je n’en reviens pas, sinon pourquoi l’aurais-tu dans cette langue ? Je le prends, l’ouvre, mon cœur bat fort, à l’intérieur une dédicace d’Ingrid…Je découvre son écriture…

Je constate que tu as mis des marques pages, curieuse, je lis les endroits soulignés, et là, nouveau coup de cœur, se sont les mêmes que j’ai noté dans l’exemplaire que je possède et où elle parle de toi. Emotion.

Nous passons à table. Discutons.

Et alors que je devais partir à 15 heures ayant rendez-vous avec Brice pour aller à Monserrate, Clarita me fait comprendre qu’elle veut m’emmener dans une boutique artisanale pour m’acheter un souvenir. Nous partons toutes les deux, elle marche difficilement mais elle marche et je suis bouleversée de la voir si volontaire.
Elle me fait choisir un bracelet. Raconte aux vendeuses qui je suis, elle pleure.
Puis elle tient à me raccompagner au transmilenio, je suis inquiète, elle est fatiguée, le lui dit, elle ne veut rien savoir, elle veut m’accompagner jusqu’au bout, elle prend même le transmilenio avec moi…elle ne veut plus me quitter et je n’en ai pas envie non plus. A ma station, nous descendons, me dit souhaiter me revoir lundi mais je ne peux pas, la mort dans l’âme le lui dit. Nous nous quittons à cette station de Profamilia. Je suis terriblement inquiète de la laisser repartir seule. Me retiens pour ne pas faire de nouveau le parcours inverse avec elle. J’attends pour la voir monter dans le bus, mais elle me fait signe de partir…

Au revoir Clarita, je vous aime. J’espère tellement vous revoir. Quelle leçon de courage, de force, de volonté !

Je rentre. Brice est là avec Christelle. Mais il est trop tard pour aller à Monserrate. Je vais m’allonger pour récupérer de tant d’émotions.

Bogota 25/02/06

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Que pasa amiga , deseo más de tus escritos .

Paz/

Une feuille, une page

Une feuille, une page
Même la nature pleure l'inhumanité de l'homme