BOGOTA TA VILLE

BOGOTA TA VILLE

LIBEREZ CLARA et EMMANUEL

CLARA QUE TRES VITE TU RETROUVES CE SOURIRE

dimanche 13 janvier 2008

RETOUR A BOGOTA

Clara,
C'est dimanche, te voilà en route pour la Colombie...

Quelle émotion pour toi de remettre les pieds sur le sol de Bogota !
Quelle émotion pour toi de revoir Montserrate ...

Quelle émotion pour toi de voir enfin Emmanuel, de découvrir ce petit bout d'homme avec un regard si magnifique... J'ai le sentiment que cette rencontre se passera bien, qu'il n'a pu oublier ta voix , que ce lien du sang va être le plus fort sur l'appréhension de se trouver devant un visage oublié, mais là encore rien n'est sûr... Peut-être a-t-il enfoui au fond de lui ton sourire, ton regard, seuls repères aimants qu'il a eu dans ce terrible début de vie.... Il n'a pu oublier! Il n'a pu oublier cette force d'amour immense reçue en plein coeur dans cette jungle et qui l'a certainement aider à vivre et à survivre... Je suis sûre que s'il est encore en vie aujourd'hui c'est parce qu'il a ressenti à distance l'amour infini de sa maman. Et il saura le reconnaître, te reconnaître ... Je suis sûre que quand tu vas dire ' Emmanuel' avec tout l'amour retenu depuis 3 ans , il va réagir, il va entendre ta voix et savoir de suite qui tu es tout au fond de son être. L'amour reçu ne peut s'oublier! Et tu fûs la seule à lui en don-ner dans sa courte vie si époustouflante...
Quelle émotion pour toi de revoir ta ville, ton appartement, là où j'ai eu l'honneur d'aller, d'y déjeuner avec ta maman et ton frère, d'y feuilleter tes albums de photos, de parcourir ta vie depuis ton enfance ... Tu vas certainement voir le poéme que je t'ai écris et que ta maman a mis au mur, celà me trouble, vas-tu poser des questions sur ce poème, sur son auteur ?
Quelle émotion de te retrouver dans tes murs, dans ce lieu que tu as quitté un matin normalement...sans penser que tu n'y remettrais les pieds que 6 ans après ...
Quelle émotion !! Quelles émotions !
Tu n'es pas au bout de ton quota d'émotions à rattrapper...
Je pense à toi mon amie inconnue, si fort aujourd'hui, toi qui va prendre chaque seconde de ce jour en plein coeur...

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Une feuille, une page

Une feuille, une page
Même la nature pleure l'inhumanité de l'homme