BOGOTA TA VILLE

BOGOTA TA VILLE

LIBEREZ CLARA et EMMANUEL

CLARA QUE TRES VITE TU RETROUVES CE SOURIRE

mercredi 26 décembre 2007

EST- CE POSSIBLE ?

Clara,
Nous sommes le jeudi 27 décembre, 0 h50 en France, 18 h 45 à Bogota.... Est-ce possible que ton retour soit tout proche ? Uribe a donné son accord à Chavez, c'est merveilleux...Je craignais tellement qu'il refuse, mais en fait je pense qu'il ne pouvait pas...le monde entier avait les yeux fixés sur lui et sur sa décision...C'est miraculeux ! Peut-être à l'heure qu'il est, es-tu en chemin vers le point stratégique malgré l'heure tardive...ultime épreuve pour toi et ton petit garçon...
Tu ne dois pas croire à cette libération... tu dois craindre qu'un quelconque obstacle viendra stopper ce rêve impossible ... Non Clara ! Cette fois c'est vrai...tu ne vas pas errer sans but dans cet enfer, tu vas vers la vie, vers la LIBERTE. Ta vie. Ta liberté. Ta vie avec Emmanuel et ceux que tu aimes. Votre liberté. Dernière nuit que tu ne passeras pas dans un vrai lit depuis presque 6 ans... J'ai tant de scrupule quand je me glisse chaque soir dans le mien... en pensant à toi, à Ingrid, à vous tous qui dormez là où vous vous trouvez.
Ô Clara tu touches du doigt cette réalité, c'est extraordinaire. J'aimerais tant savoir ce que tu vis à cet instant...
DERNIERE NUIT en enfer ! DERNIERE NUIT dans cette jungle terrifiante ! DERNIERE NUIT de peurs, de questions sans réponses.
Ta maman doit être si heureuse !!! Si impatiente et en même temps si anxieuse de ce retour tant espéré; si longtemps attendu. Comment avez-vous pu survivre à tant de souffrance ?
Vous avez toutes deux une force d'âme unique, incomparable. Mais comme tous ceux qui vivent hélas la même situation.
Je n'ose pas appeler ta maman pour lui dire combien je partage sa joie ... je n'ai pas ma place dans ce bonheur intense ... même si tu es dans mes pensées et dans mon coeur depuis 6 ans, même si je me bats depuis tant d'années pour que l'on t'octroie la place que tu mérites. Il a fallu cette perspective de libération pour que l'on daigne enfin parler de toi et là, maintenant, tu fais la une des journaux...Toutes les photos de toi, sauf une, parues dans les médias sont les fruits de mes recherches que l'on est venu me piquer sur mon site.
Mais te voilà bientôt là, et c'est celà l'important.
Ma joie est si grande et si profonde ma soeur inconnue, mon amie du bout du monde aux portes de la vie.

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Une feuille, une page

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Même la nature pleure l'inhumanité de l'homme