BOGOTA TA VILLE

BOGOTA TA VILLE

LIBEREZ CLARA et EMMANUEL

CLARA QUE TRES VITE TU RETROUVES CE SOURIRE

samedi 22 décembre 2007

L' ATTENTE

L' attente...
L' attente...
Si longue, insupportable,
L' attente de ton retour
Au lever du jour
Ou à la nuit tombée,
L ' attente impondérable
Où mes yeux sans cesse fixés
Sur l'heure de Bogota,
Regardent déconcertés
Ces aiguilles qui n'avancent pas.
On dit ton arrivée retardée,
Ultime poignard dans le coeur
Anxieux de ta maman
Qui s'impatiente de ce bonheur
A la portée du temps.
Ce temps qui ne passe pas
Et traîne à petits pas.
Ce temps infini qui s'étale
Sans sourcillé, tel un boa
Dans cette jungle sans début
Et sans fin, mais enfin
Quand reviendras-tu ?
Dis, au moins le sais-tu ?
Attente insupportable
Dans cette forêt où pleut
Les balles, où pleurent
Vos coeurs à bout de tout.
Attente interminable
Fais cesser ce temps si lent
Pousse les secondes et les heures
Mets-toi vite à l'heure
De la liberté.

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Une feuille, une page

Une feuille, une page
Même la nature pleure l'inhumanité de l'homme