BOGOTA TA VILLE

BOGOTA TA VILLE

LIBEREZ CLARA et EMMANUEL

CLARA QUE TRES VITE TU RETROUVES CE SOURIRE

lundi 24 décembre 2007

VEILLE DE NOËL

Clara,
C'est le 24 décembre, j'attends enfin la merveilleuse nouvelle que tu es libérée avec Emmanuel...mais celà tarde désespèrément...Mais que font-ils ? Pourquoi ? Où êtes-vous ? Que faites-vous ? Qui bloque cette libération qui devait se faire pour Noël ? Qui ose obstruer votre venue au monde de la vie ? Ta maman t'attend avec tant d'impatience, d'espoir...vont-ils ces sacrés dirigeants et maîtres du monde oser la priver de toi encore un Noël ...C'est sûr, eux, ils seront bien au chaud , en famille avec plein de cadeaux et de lumière... C'est honteux de leur part de jouer ainsi avec vous et ceux qui vous attendent.
Ô Clara, chère Clara, n'as-tu pas assez souffert dans cette jungle-enfer ? Tu mérites tellement ce cadeau de noël : serrer ta maman dans tes bras...J'ai l'impression que même Dieu est sourd à ce voeu miraculeux . Emmanuel : Dieu avec nous... N'est-Il pas avec nous ce Dieu ? N'est-il pas avec ton petit Emmanuel ? A-t-Il posé son regard sur lui, cet enfant otage au même prénom ?
Voilà des jours que je ne quitte pas internet à l'affût de nouvelles...Mais rien, toujours rien ... et Nöel est là, narguant votre souffrance, narguant le droit fondamental de Noël : une trêve de ces putains d'armes qui sifflent au-dessus de vos têtes, jouant avec vos vies.
Mais où êtes-vous ? Vous devez être épuisés, à bout de force, à bout de tout... à errer dans cette jungle sans peut-être même savoir pourquoi...
Ou vois-tu une lueur dans ces forêts profondes où la nuit rêgne, vois-tu une frontière , cette frontière de la mort à la vie, cette frontière de la captivité à la liberté ? Cette frontière que vous tardez tant à franchir, est-elle si impénétrable ? Il doit bien y avoir une petite faille ...une toute petite lueur dans le coeur de ces hommes qui décident de votre vie, de votre liberté ou pas.
Clara, le jour est proche...la nuit va tomber...il ne peut en être autrement....Dieu est avec vous !

Aucun commentaire:

Une feuille, une page

Une feuille, une page
Même la nature pleure l'inhumanité de l'homme