BOGOTA TA VILLE

BOGOTA TA VILLE

LIBEREZ CLARA et EMMANUEL

CLARA QUE TRES VITE TU RETROUVES CE SOURIRE

vendredi 28 décembre 2007

Pas de retour aujourd'hui....

Clara,
Hé bien voilà ...pas de retour encore aujourd'hui..... l'attente est interminable...celà doit être terrible pour ta maman ...Elle est à Caracas où elle t'attend avec ton frère Yván et ta nièce Maria Camila, je crois. Je viens de voir un reportage qui les montre à l'hôtel, où ils attendent patiemment que l'on daigne leur donner des nouvelles sur l'opération de votre libération... Je ne sais pas comment ils tiennent le coup ! Je les admire ! Tous ces temps et contre-temps c'est invivable... et pourtant ils n'ont pas le choix ..
Mais pourquoi c'est si long ?? Qu'est-ce qu'il se passe ? D'après Chavez ça devait être fait en un jour ...et ça fait 3 jours depuis son annonce ... Peut-être n'êtes-vous pas arrivés au point de rencontre ... Peut-être n'a-t-il pas de vos nouvelles ?? Mais demain vous serez là ... je veux le croire , cette attente anxieuse ne peut durer éternellement. J'aurais tant aimé être là pour ton retour...
Si tu voyais les mouvement de militaires, de policiers, de voitures, d'avions à Villavicencio ...de quoi faire peur...J'espère qu'ils vont vous épargner cette meute ...
Je pense à Emmanuel ... comment va-t-il réagir en voyant pour la première fois une foule pareille, il va être terrifié ... tout ce qu'il va découvrir pour la première fois ... des maisons, des routes, des autos, des humains qui ne sont pas en treillis ...tout celà va être un choc pour lui.
Ces personnes qui ne le connait pas et qui vont se précipiter sur lui pour l'étreindre, l'embrasser, le toucher, ce petit garçon qui aura enfin pour tout le monde un visage ...
Clara, quelle épreuve vous attend encore ... ce retour....mêlé de joie et d'anxiété.
Clara, demain tu seras là... demain tu dormiras dans un lit ...demain tu retrouveras ceux qui t'aiment.
Demain .... peut-être !
A très vite, ma soeur inconnue, mon amie du bout du monde.

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Une feuille, une page

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Même la nature pleure l'inhumanité de l'homme